RIRE et PSYCHOLOGIE

On dit que rire, c’est bon pour la santé, qu’elle soit morale, psychologique, ou physique. On a aussi coutume d’entendre autours de nous « Eh, que ça fait du bien de rire », et il n’y a rien de plus vrai n’est-ce pas ?

Le rire est le propre de l’homme et c’est aussi un instinct vital, un outil précieux qui nous offre beaucoup plus qu’un moment de plaisir. En effet, le rire produit plusieurs bienfaits :

• C’est un antistress, il permet le débordement du stress intérieur.
• Il créée des liens sociaux et accroît l’intimité avec les autres.
• Il produit des émotions positives grâce à la production d’endorphines (morphine du corps) et de catécholamines (qui influencent notre humeur).
• Il permet de rééquilibrer notre système émotionnel et d’améliorer nos humeurs, et peut changer notre façon de voir la vie. Il peut désamorcer des conflits.

Savez-vous que nous rions en moyenne 15 à 20 fois par jour, et que les enfants dix fois plus ? Et qu’une minute de rire équivaut à 45 minutes de relaxation ?

Savez-vous qu’il existe une discipline appelée « rigologie » ?

En 2002, Corinne CASSERON, fondatrice de l’Ecole Française du Rire et du Bien-Etre, a imaginé le concept de rigologie. Derrière ce nom original, se cache une méthode très sérieuse aux multiples bienfaits sur le plan physiologique et psychologique. Elle permet le lâcher-prise pour se connecter au meilleur de soi et à celui des autres. Elle aide les patients à reprendre confiance en eux et à améliorer leur environnement de travail. Elle aide à stimuler la joie de vivre, l’optimisme, la créativité et, d’une manière plus générale, la bonne santé mentale et physique.

Et pour finir… et si je vous racontais une blague afin de rire ensemble et de libérer nos endorphines !

Une jeune femme célibataire se rend pour la première fois chez un psychologue. Elle expose son problème : « A chaque fois que je me couche, je suis convaincue qu’il y a quelqu’un sous mon lit et je n’arrive plus à fermer l’œil. Je deviens complétement folle ».

Dans son fauteuil, le psychologue la regarde et explique : « C’est un cas de post-traumatisme assez classique. L’être en question est sans doute l’habitant d’un cauchemar de votre enfance. Nous allons entamer une analyse. Vous viendrez me voir chaque semaine pendant les six prochains mois pour une séance de 45 minutes. Ce sera 70 € la séance, je vous inscris ? »

La jeune-femme répond : « Il faut que je réfléchisse un peu …. »

La jeune-femme ne donne plus de nouvelles au psychologue. Mais, six mois plus tard, il la rencontre par hasard au supermarché et lui demande des explications. Elle raconte : « En rentrant chez moi après notre entretien, j’en avais parlé à mon voisin qui était en train de tondre la pelouse. Et il a trouvé une solution tout de suite ».

Le psychologue incrédule : « Ah bon ? »

La jeune-femme : « Il est venu chez moi et il a scié les pieds du lit ! ».